mardi 24 mars 2009
L'étrange histoire de Benjamin Button - critique -
Exposition Le petit Nicolas
Nom : Exposition Le petit Nicolas
Tarif : Gratuit
Accès : Place de l'Hôtel de Ville (Ligne 1, 11)
Ouverture : Tous les jours de 10 h à 19h. Tlj sauf dimanche et jours fériés (dernier accès à 18h15)
Jusqu'au 7 mai !
jeudi 19 mars 2009
Bienvenue chez les ch'tis - critique -
Pour ce qui est du film, on se marre bien et il n'est pas si niais qu'on pourrait le croire. Certes, le film ne fait pas exception à toutes les autres comédies potaches françaises gras du bide et gros du ventre ; mais Dany Boon a ici le mérite de conduire son histoire du début jusqu'à la fin et n'est pas tombé dans le vilain piège d'enchaîner les gags pour les gags. Les dialogues sont bien écrits et les scènes comiques ne tombent jamais dans la vulgarité. On aurait pu s'attendre à un one-man-show prétentieux mais Dany Boon offre au spectateur une belle brochette de comédien. Ainsi, on n'oubliera pas Kad Mérad et son jeu d'acteur comique convaincant ; Zoé Félix qui joue la femme pétrie de préjugés ; ou bien encore l'équipe ch'ti de la poste qui apparaissent à l'écran avec un naturel qui fait chaud au coeur. Ne reste que Line Renaud qui a bien du mal à parler la langue régionale et dont sa prestation est aussi mauvaise que le maroilles trempé dans du café.
Le film est aussi mis en scène pour aborder la région du Nord et les horribles clichés qu'on lui attribue et que tout le monde possède inconsciemment : une région austère, entièrement faîte de briques rouges, où le papa va travailler à la mine et où la femme prépare la bonne vieille soupe avec du pain. Dany Boon verse ainsi son film dans l'auto-caricature dans un premier temps pour ensuite se tourner vers la caricature (l"hilarant passage de l'arrivée de la femme de Kad Mérad dans le village) et enfin, il filme la région telle qu'elle est : une région certes un peu froide de température mais qui est largement compensée par la chaleur qui habitent les gens. On se surprend nous-même à la fin du film à ne plus vouloir quitter notre chouette équipe d'acteurs et son petit village au bout seulement d'une heure et demie passés avec eux.
Bienvenue chez les ch'tis mérite son succès d'être un film où l'on se détend, où l'on rit de bon coeur avec des gags vraiment drôles et bien faits, et des acteurs qui semblent s'en donner à coeur joie. Mais de là à l'avoir sur-commercialiser, de là à être apparu dans la course aux oscars dans la catégorie "Meilleur film étranger", de là à avoir fait la couverture de tous les magazines, d'avoir créer un CD 2 titres "Biloute", d'être apparu pendant des mois au journal télévisé, d'en avoir fait des bandes dessinées, un jeux vidéo, un remake américain... j'avoue ne pas comprendre du tout. Certes nous détenons là une très bonne comédie mais le film de Dany Boon a été à mes yeux surestimé et n'aurait rien été sans le battage médiatique auquel il a eu le droit. Comme quoi pour ce qu'il s'agit du succès du film, merci le Nord ... mais merci aussi les médias... !
dimanche 15 mars 2009
Evènement marquant n°4
Instructif, très intéressant pour approcher la culture japonaise de près, pratiquer la langue, comprendre leur monde du travail mais également leurs codes et leurs conceptions... je garde un bon souvenir du conbini. Mais le travail de nuit (épuisant, de 22h à 7h) fut plus dur que je ne le pensais. D'ailleurs, en regardant cette supérette à travers la photo prise en plein jour, je me rends compte qu'elle est presque méconnaissable...
Tiens, y'avait un immeuble derrière ?
mardi 10 mars 2009
Revolutionary road - critique -
Tout le film est donc un combat permanent et déchirant contre ses propres désirs et ses propres aspirations. Pourquoi en effet cette idée ridicule selon laquelle il faut à tout prix faire parti du moule de la société ? Sommes nous si homogènes que cela pour devoir vivre dans un milieu où chacun s'habille et vit de la même manière ? Frank et April ont compris tout cela. Malheureusement, la pression de cette société matérialiste est si étouffante qu'elle les mènera droit au désespoir. Frank sera comme "intégré" : pourquoi partir pour l'inconnu quand on a le confort d'un bon salaire et d'un statut respectable ? April se désintégrera sous les yeux de son mari et de ses voisins, où chacun est capable de percevoir le malaise ambiant de l'autre (ce qui exclue de leur venir en aide). Le porte-parole intérieur, ou ce qui peut être considéré comme leur conscience, est incarné par un retardé d'esprit en droit d'être considéré pour "fou" par les uns, mais au bout du compte pour le "bienheureux solitaire" par les autres, ceux qui aspirent intérieurement à cette même marginalité. Son sort étant tout droit tracé (un malade mental), il n'hésite donc pas à crier sans vergogne les fissures saignantes de cette Amérique putréfiée d'hypocrisie qui n'hésite pas à utiliser le malheur des uns pour en faire le bonheur des autres. Ce déchirement, véridique et incontestable, fait peur et Revolutionary road ne manque pas de le faire rappeler notamment avec la scène de fin, d'une audace inouïe. On ressort de la salle sans plus trop quoi penser, quoi faire. Existe t-il une solution pour vivre notre propre vie sans pour autant nuire notre relation à l'Autre ? La réponse repose sur le fil du rasoir. Sam Mendes a produit ici un film époustouflant de vérité et de complexité, qui ne serait sans doute rien sans le jeu exceptionnel de Léo et Kate. Loin d'être simple, Revolutionary road nous invite à réfléchir et à faire état des lieux de nos vies. Le constat peut-être rassurant... comme il peut-être très démoralisant.
dimanche 8 mars 2009
vendredi 6 mars 2009
mercredi 4 mars 2009
Evènement marquant n°1
dimanche 1 mars 2009
Dimanche 2 mars : fin
Pourquoi cette image si banale ? Parce qu'on dit toujours qu'une petite porte en ouvre sur une plus grande. Rien ne me dit alors ce que je vais bien pouvoir découvrir une fois franchi ce passage car mon aventure est loin d'être terminée.