samedi 28 février 2009

Le quartier des trois "C"

Curry, Corbeaux et Clodos... voilà qui résumerait grossièrement le quartier de 池袋 ikebukuro. D'une manière générale, il n'y a pas grand chose à voir : le quartier est réputé pour être fade et "chaud" (non pas que cela craigne, entendez par là qu'on y voit beaucoup de bars à strip-tease). On s'y rend surtout pour le shopping (qui regorge dans la gare, parmi les plus fréquentées au monde. Une ville dans une ville !) et pour ses restaurants qui pullulent les rues. Dès qu'on sort du train, l'odeur du curry nous prend tout de suite au nez ; les corbeaux d'Hitchcock y sont les rois et les clodos n'ont jamais été aussi nombreux que ce soit dans l'intérieur même de la gare ou sur les trottoirs, à crapoter leur cigarette tout en regardant le vide.
Bref, si vous êtes fan (un peu comme moi) des plats à base de curry, si vous idolâtrez les oiseaux noirs de mauvaise augure et si vous avez l'âme d'un bénévole des "restos du coeur", vous savez maintenant où sera votre prochaine destination.

vendredi 27 février 2009

Gloire au Starbucks

J'aime le Japon avec ses changements de carte selon les saisons... et j'aime les cafés aussi qui y mettent leur main à l'ouvrage. Cette année donc, venez découvrir dans un starbucks au Japon les délicieux macarons à la fleur de cerisier ainsi que les mont-blancs au sakura.
On se croirait sur un petit nuage ... printanier cela va sans dire :-)

Samedi 28 février

Si c'est pas mignon ça... J'aime bien le "on dit que". Comme si ce n'était pas une certitude : bien sur que oui que les croissants au beurre sont croustillants en France ! Ils fondent même sous le palais.. MIAM !
En tout cas, cette "VIE DE FRANCE" est une boulangerie plutôt bonne.
Mais inutile de vous dire qu'on ne sent pas les croissants sortis tout chauds du fourneau à 6h du mat' :-)

mercredi 25 février 2009

La quatrième dimension

Le Japon est vraiment une autre planète : le magasin ici est fermé et même s'il est marqué sur fond rouge "Téléphones pas chers", les produits restent dehors, sans cordon pour les rattacher, à la portée de tous. La malhonnêteté n'est vraiment pas un mot qui fait parti de leur vocabulaire. Le pire sans doute, c'est que ce genre de chose nous en étonne car une nuit suffirait en France pour tous dévaliser... et revendre ça sur le marché noir évidemment.

Sale...off !

Une semaine en n'ayant pas tenu mon blog ... pas bien Thomas ! Bon, en même temps, j'avais des antécédents : l'arrivée de mes parents, un séjour fantastique.
C'est donc tout frais (et encore tout froid...) que je reposte mes petits articles à commencer par ce cas plutôt inhabituel dans le pays : des rues dégueulasses ! Pourquoi ? à cause des corbeaux (si gros qu'on croirait des poules) qui éventrent les sacs poubelles et qui picorent leur intérieur. Les japonais ont beau mettre des filets, les corbeaux sont plus malins qu'ils ne le croient !

samedi 21 février 2009

Samedi 21 février

Voici pour nos beaux yeux et en guise d'introduction, l'arrivée prochaine (ENFIN) du printemps avec cette belle branche de cerisier japonais !

jeudi 19 février 2009

Vendredi 20 février (3)

Un des plaisirs au Japon, c'est de croiser ces chics dames vêtues de kimono en pleine rue. Rien de plus "banal" dira les japonais. Mais qu'est ce que c'est beau : le sac de la femme en kimono rouge qui s'accorde avec le kimono noir de sa copine et vice-versa... Bon d'accord, dommage qu'il y ait cette grosse poubelle bleue de l'autre côté du trottoir. Grosse poubelle qui est en réalité les ordures emmagasinées par les SDF qui peuplent ce quartier. Ca fait moins chic tout d'un coup.

Vendredi 20 février (2)

Ahh le parc Ueno... Cet havre de paix où ce sont les canards qui dominent plutôt que les corbeaux comme c'est l'habitude dans la capitale. Cet endroit vert où il fait bon de se promener quelque soit le temps dehors. Et puis, le parc Ueno, c'est aussi des endroits presque marécageux où il est interdit (comme le montre ce panneau) de sortir sa ligne et de pêcher ! Mais finalement, à qui est destiné ce panneau : à nous ou bien à ce type d'oiseau perché dessus qui est en train de repérer un poisson pour son déjeuner ?

Vendredi 20 février

Les japonais sont-ils réellement des amoureux de nos amis les bêtes ? A en constater ce petit dessin affiché à l'entrée d'un magasin, il faut croire que non... Si vous faîtes votre shopping, il sera interdit de laisser votre chien le museau à l'air. Vous devrez l'enfermer dans votre sac ! Proprement inhumain.

mercredi 11 février 2009

Le fast food japonais

Comment en l'espace de cinq mois depuis que je vis au Japon ais-je pu passer à côté de cet article ? La vérité, c'est qu'on a tellement l'impression d'être chez soi au bout d'un certain temps qu'on ne fait même plus attention aux choses qui pourraient passer comme insolite pour n'importe quel étranger ou touriste ici. La preuve en est avec ce système fast food japonais ! J'insiste bien sur l'italique de ce terme car on a tous conscience de ce qu'est un fast food : bouffe grasse voire archi-grasse, cadre pas très propre, caissiers pas très aimables et sur-stressés... Rien de tout cela ici mais dans le concept, on est pas loin. Tout d'abord, ce type de restaurant est très prisé par les employés de bureau, tous vêtus de noir, pour qui "manger" ne signifie plus grand chose. Ils consomment à une telle vitesse qu'ils me donnent l'impression de ne même plus savoir ce qui se trouve dans leur assiette (combien de fois j'en ai vu entrer et sortir alors que je mangeais toujours !).
La vitrine ici expose deux grandes sortes de plats : les udon (nouilles préparées à base de farine de blé) et les soba (nouilles préparées à base de farine de sarrasin). On sait donc ce que l'on va choisir avant d'entrer (gain de temps).
Sitôt entré et le traditionnel "Irrashaimase" (= Bienvenue), on n'a plus qu'à retrouver le plat qui nous tentait grâce à ce distributeur (écrit uniquement en japonais). On insère l'argent, la machine nous crache un ticket et on donne ce dernier au cuisinier (gain de temps). Très moderne et pratique mais dénué à mon sens de toute communication humaine. Chaud, froid, en petite ou grande quantité, on peut souhaiter ce que l'on veut à partir du plat de base qu'on a choisi. Surtout qu'au niveau du rapport qualité/prix, c'est très bien : 500 yens maximum pour un bon petit plat tout simple et délicieux !Mais pourquoi fast food alors ? Et bien comme vous pouvez le constater, le restaurant incluait des places où l'on pouvait manger ... debout (gain de temps)! Cela peut paraître aberrant mais en cinq minutes top chrono, le japonais entre, commande et engloutit son bol en deux temps trois mouvements sans qu'on ai remarqué sa présence. Pour moi manger debout est inconcevable (c'est le français qui parle là !). Quand on mange, on prend son temps, on s'assoit.
Conclusion : les cuisiniers sont plutôt sympathiques, tout est propre, la nourriture est saine (le Japon n'a plus rien à prouver de ce côté-là), ce n'est pas cher du tout ... mais ces allures de cantine expéditive où l'on travaille à la chaîne et sa clientèle qui ne pose même plus ces fesses pour respirer dix minutes me fait donc penser à des allures de fast- food.
Quoique ça ne m'a pas empêché de prendre mon temps. Ne pas travailler pour une société japonaise, un luxe ?

lundi 9 février 2009

Lundi 9 février

Trois français au Japon se rendant au jour de l'an chinois ça donne quoi ? Ça donne un très bon moment, n'est ce pas Andréa et Aurélien ? Bon, la petite déception tout de même. Nous nous attendions dans ce chinatown japonais (proche de Tokyo) à une véritable parade avec des costumes de dragons, le bruit musical des tambours faisant exploser nos tympans, à un déballage d'artistes traditionnels faisant des cabrioles... Nous n'aurons le droit qu'à deux danses, mais quelles danses tout de même (clôturant la fête). C'est clair : on a pas l'impression de se trouver encore au Japon. La musique, toutes les pâtisseries chinoises, les restaurants, les fumées alimentaires se dégageant des stands ambulants sillonnent les rues piétonnes comme autant de carrioles de pop-corn à Disney. Et la magie dans tout ça ? Ces centaines de lanternes rouges qui embrasent les rues à la tombée de la nuit...
Bonne année la Chine !

jeudi 5 février 2009

Vendredi 6 février

Le printemps arrive bientôt, le printemps arrive bientôt ! Voici les belles fleurs d'abricotier (梅 ume).
Elles éclosent avant les cerisiers japonais au mois de février et mars. Parfumées et délicates, je ne les boycotte pas pour autant malgré le froid qui sévit toujours.
Il en existe deux sortes : des blanches et des mauves.
10 degrés de plus et je me sentirai mieux pour me balader des heures dans les rues comme c'était le cas de septembre à novembre derniers.
Jamais je n'aurais cru pouvoir désirer autant l'approche d'une saison !

Le cinéma au Japon !

Le cinéma au Japon reste un vrai espace à la détente et au zen. J'en ai fait aujourd'hui l'expérience en allant voir le non moins superbe film Revolutionary road, mais ça c'est une autre histoire.
Au Japon au cinéma, notre place est réservée quand on l'achète. On nous attitre un numéro mais libre à nous de pouvoir se mettre dans la rangée que l'on veut selon si on veut se mettre près ou loin de l'écran. Les films étrangers sont diffusés dans leur version originale, sous-titrés dans la langue japonaise.
Le must reste l'espace suffisant entre les rangées pour y étendre ses jambes et un petit accroche derrière chaque siège pour y suspendre son sac ou son manteau ! La classe.
Enfin, on nous salue au début et à la fin de la séance en nous remerciant d'avoir choisi ce cinéma.
Côtés négatifs, je dois avouer qu'il y en a très peu, le cinéma étant réellement une vraie jouissance. Je dirais seulement que le prix est scandaleux mais propre à l'archipel qui n'arrange en rien son image du "pays où tout est cher"... En effet pour vous faire plaisir, il faudra dépenser pas moins de 1800 yens, ce qui fait (avec la crise monétaire actuelle) un équivalent de 15 euros. Heureusement, les cinémas proposent des "journées femmes" ou bien des "journées hommes" où l'on ne paiera que 1000 yens seulement selon notre sexe. Pour ma part, j'ai attendu la "journée homme" en ce jeudi (le jour change selon les cinémas). Bah oui, 800 yens en moins c'est pas rien !
Ah oui et tout est nickel jusque dans les moindres recoins. On ne se lasse jamais de dire ça !

mardi 3 février 2009

Mardi 3 février

Tremblez ! Aujourd'hui 3 février au Japon, un petit festival bien sympathique. On fête le 節分 setsubun qui marque, selon le calendrier chinois, le commencement du printemps (en attendant, on se les pèle toujours de froid !). L'hiver au Japon est synonyme de démons à cause de ces froides températures : les couloirs des maisons ainsi que leurs entrées (les endroits les plus froids) sont réputés dans l'imaginaire (et je confirme) comme étant des zones de transition de ces dits-démons. Et le setsubun permet justement de les chasser. En lançant des haricots, on crie "Oni wa soto. Fuku wa uchi" ; littéralement "Dehors le démon. Dedans le bonheur" Et on n'a plus qu'à ramasser les haricots jetés selon notre âge pour ensuite les manger.
Les démons se font mêmes bottés le derrière par les z'enfants, qui en profitent aussi pour baisser leur gros slip façon tarzan ! Pauvres démons maltraités... Mais si c'est lui qui est responsable du froid, je veux bien participer à la battue.
En tout cas, voilà une fête bien joyeuse qui aide à mieux supporter la monotonie et les températures de l'hiver. Surtout que pendant cette fête, on doit manger un sushi ENORME 恵方まき ehoumaki. Si gros qu'on doit le tenir avec nos deux mains, vous imaginez le bestiau...