samedi 26 avril 2008

Rec - critique -

Angela est une présentatrice télé et anime une émission intitulée "Pendant que vous dormez". Elle décide de filmer la routine d'une caserne de pompiers pendant toute une nuit. C'est alors qu'ils reçoivent un appel et qu'ils doivent intervenir dans un immeuble. Une vieille dame est coincée dans son appartement et pousse des hurlements hystériques... Le cauchemar commence !
J'écris cette critique encore sous le rythme des palpitations de mon coeur. Un seul mot me vient à l'esprit en ressortant de la salle : éprouvant !(un responsable du cinéma vérifiait de temps à autre la tension de la salle !). Oui, Rec est un film qui fait peur, cardiaques s'abstenir (je parle sérieusement). C'est la peur, la vraie, celle du noir, celle de tous. Le film est filmé de manière subjective : nous sommes le cameraman et nous le suivons à chacun de ces mouvements. Et quand il a peur, on a peur avec lui. Jaume Balaguero (le réalisateur) a tout compris. Pour faire un bon film d'horreur, il ne suffit pas de faire des beaux plans, des beaux cadres, avec des décors "joliment" glauques. Ici, tout est affaire de réalisme. Pas de surcharge d'effets spéciaux en tout genre mais un don pour mener le spectateur dans ce qu'il doit voir au moment où il n'a pas envie de voir . Et c'est proprement terrifiant. Pendant 1H20, on nous prend en otage dans cet immeuble sans aucune issue. Et même si l'on prend conscience que ce n'est qu'un film, et que notre peur est vite atténuée car étant en sécurité dans notre siège, on a jamais ressenti pareils sentiments d'effroi pour un film depuis bien longtemps. Avec une idée toute simple, Balaguero réussit parfaitement son défi. L'actrice principale est bluffante de réalisme. Son visage se défigure par la peur au gré des heures passées à fuir, à se cacher, à survivre. D'autant plus que la situation est proprement inacceptable : les autorités enferment de force les rescapés par peur de contaminer le reste de la ville ! Qui sont les vrais monstres finalement ? Ceux de l'intérieur qui se sont transformés par un virus malgré eux, ou ceux de l'extérieur qui ont encore une conscience de soi ?
Bref, voilà en quoi le film Resident Evil, à défaut d'avoir été un véritable nanar qui insultait l'intelligence du spectateur, aurait du ressembler... Vive l'Espagne !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Donc, enfin un vrai film d'horreur qui pourrait me terrifier pour plusieurs semaines... C'est pourquoi je m'en tiendrai à ton commentaire car je ne veux pas avoir peur !
Je reste un traumatisé du fim l'Exorciste dont le générique me fait toujours autant tressaillir !
Mais content que des bons films d'horreur refassent surface sans des tonnes d'hémoglobines en guise d'épouvante !

Tom-tom a dit…

Du sang, y'en a un tout p'tit peu. C'est plutôt "avoir peur du noir" qui prend tout son sens ici. Un vrai film d'enragé :)
L'exorciste, y'a tellement eu de parodies que t'arrive même plus à prendre au sérieux l'original..:( Mais il reste un pilier dans le cinéma d'horreur, oui.
Pis n'empêche, de temps en temps, ça fait du bien d'avoir peur ! lol

la baronne a dit…

Héhé, on en avait parlé, et comme toujours, t'as du talent pour convaincre d'aller voir un film =3
Déjà que je me disait que j'irais peut-être, moui, non...mais maintenant c'est OUI, j'vais aller l'voir! ^^
J'te fais part de mes commentaires une fois que c'est fait =D

Anonyme a dit…

Pfffffffffffff......... La vieille qui meurt jamais m'a fait bondir... Et la camera qui tourne en infra-rouge sous les combles... Le sursaut du siège....LOL...

Ca valait le détour mais plus de film d'horreur pour une petite periode quand meme