Né en 1969 en Allemagne, Gregor Schneider expose au musée rouge Süber Duft "Doux parfum". Il explore pour la 1ère fois les caractéristiques d'un lieu public : celui des espaces d'exploration. Le parcours du visiteur se fait seul, évoluant dans un monde étouffant et coupé de toute vie pendant 10 minutes. Claustrophobes et cardiaques s'abstenir réellement...
Tout le long du parcours se succèdent des contrastes d'espaces étroits ou ouverts, sombres ou lumineux, bas ou hauts de plafond, anciens ou neufs, chauds ou froids... On éprouve de l'angoisse face aux salles que l'on explore, voire de la vigilance... (même si l'on prend conscience que nous ne sommes pas en danger et que nous ne risquons absolument rien, nous projetons dans cette oeuvre nos propres peurs et phobies).
Son travail est cependant aux antipodes de "l'esthétique relationnelle" dans laquelle une oeuvre produit des relations entre humains, très répandu dans l'art contemporain depuis une quinzaine d'années puisqu'il ne propose aucun échange social. Le visiteur signe donc une décharge, attend son tour, entre seul et ne doit pas revenir sur ses pas. Il devient le témoin solitaire de l'exposition de Schneider. Chaque salle renferme donc l'impression qu'il s'est passé un évènement, instillant davantage le malaise. En particulier, la dernière salle de l'exposition dont je ne vous dévoilerai rien car impressionnante...
Allez-y, vous ne serez vraiment pas déçu !
Nom : Maison Rouge
Tarif : 4 euros 50 pour les étudiants (6 euros 50 en temps normal)
Accès : 10 boulevard de la bastille M° Bastille (ligne 1, 5, 8)
Ouverture : du mercredi au dimanche de 11 à 19h, nocturne le jeudi jusqu'à 21h
Jusqu'au 18 mai !
Tout le long du parcours se succèdent des contrastes d'espaces étroits ou ouverts, sombres ou lumineux, bas ou hauts de plafond, anciens ou neufs, chauds ou froids... On éprouve de l'angoisse face aux salles que l'on explore, voire de la vigilance... (même si l'on prend conscience que nous ne sommes pas en danger et que nous ne risquons absolument rien, nous projetons dans cette oeuvre nos propres peurs et phobies).
Son travail est cependant aux antipodes de "l'esthétique relationnelle" dans laquelle une oeuvre produit des relations entre humains, très répandu dans l'art contemporain depuis une quinzaine d'années puisqu'il ne propose aucun échange social. Le visiteur signe donc une décharge, attend son tour, entre seul et ne doit pas revenir sur ses pas. Il devient le témoin solitaire de l'exposition de Schneider. Chaque salle renferme donc l'impression qu'il s'est passé un évènement, instillant davantage le malaise. En particulier, la dernière salle de l'exposition dont je ne vous dévoilerai rien car impressionnante...
Allez-y, vous ne serez vraiment pas déçu !
Nom : Maison Rouge
Tarif : 4 euros 50 pour les étudiants (6 euros 50 en temps normal)
Accès : 10 boulevard de la bastille M° Bastille (ligne 1, 5, 8)
Ouverture : du mercredi au dimanche de 11 à 19h, nocturne le jeudi jusqu'à 21h
Jusqu'au 18 mai !
2 commentaires:
Ah oui, c'est ça cette fameuse exposition dont tu m'avais parlé un soir lol.
Genre atmosphérique et qui joue sur les nerfs =3
Claustrophobes, ou taupes en quête d'un trou douillet dernière génération et éclairage tamisé c'est selon (voir manquant), welcome!!
Je doute réellement qu'il existe des personnes qui soient en quête de ce genre de trou... Ou sinon, ce serai inquiétant !
"Welcome" XD !
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