Quand Carl, un grincheux de 78 ans, décide de réaliser son rêve de sa vie en attachant des milliers de ballons à sa maison pour s'envoler vers l'Amérique du Sud, il ne s'attendait pas à embarquer avec lui Russell, un jeune explorateur scoot de 9 ans, toujours très enthousiaste et assez envahissant... Ce duo totalement imprévisible et improbable va vivre une aventure délirante qui les plongera dans un voyage dépassant l'imagination...
Après Ratatouille (2007) et Wall-E (2008), Pixar devait placer la barre très haut pour nous faire encore rêver. C'est sans mal et presque sans surprise qu'il réussit encore une fois son pari avec Là-haut, véritable toile irisée à caser dans les bijoux des films d'animation. La claque devient à chaque fois de plus en plus monumentale : ici ce sont des couleurs, un rendu des cheveux, des expressions faciales, des décors pratiquement réels qui viennent confiner l'animation dans le cinéma de ce qu'il y a de plus septième art. Le choix d'avoir mis en avant deux êtres humains diamétralement opposés dans l'âge atteint dans l'émotion toutes les générations. Ça part d'une introduction très émouvante sur la vie d'un homme, qui fut jadis plein de vie, pour aboutir au développement sur un vieillard morose qui voit dans le voyage un moyen de retrouver sa cure de jouvence. Son camarade de jeu, Russell, voit la vie en rose (ou peut-être tout simplement à travers les yeux innocents d'un enfant), qui voit le bien partout. Et c'est ce baume là qui vient imbiber notre petit coeur, à travers des aventures gonflées aussi spectaculaires qu'incontestablement réussies en tout point dans ses trouvailles.
Ce qui est formidable aussi avec Pixar, c'est cette magie inépuisable dont ils font preuve, cette volonté de vouloir raccorder les séquences dramatiques avec l'humour, par le biais de leur imagination qu'ils arrivent parfaitement à retranscrire. Ce mariage sied à merveille Là-haut dans cette combinaison jamais lourde ni pompeuse mais toujours d'une fluidité remarquable. On s'attache aux personnages dès leur premier sourire, et on a du mal à s'en séparer passé le générique de fin. Là-haut se veut comme une ode à la vie, plein d'entrain, de beauté et d'humanité, qui démontre toute la légèreté de l'être. Là-Haut ou un cadeau tombé du ciel en cet été 2009 qui ravira tout le monde, et qui donnera l'envie de brasser l'air pour partir vers de nouvelles aventures.
5 commentaires:
un étudiant... qui doit avoir beaucoup de temps libre (sans compter les vacances) (oui j'ai moi même été étudiant mais je n'avais pas autant de disponibilités... je travaillais dur et avait un boulot en parallele)vu le nombre d'article, de films et de livres... un fénéant en somme... en plus pour regarder des dessins animés! un gamin qui se prend pour un grand journaliste! qui m'a l'air un peu "précieux" mdr pathétique, le jour où vous travaillerez sera dur... va falloir grandir!
Chic, un vrai connard qui prend son temps pour me tailler !
Vous me traitez de fainéant, ok. Et comment qualifiez-vous quelqu'un qui descend des inconnus dans le seul but de se prouver quelque chose ? De la jalousie peut-être ? Mal baisé ? Je déteste les gens haineux comme vous qui se disent avoir l'expérience de la vie (mon pauvre chéri, étudiant et un boulot combinés, trop dur !) alors qu'ils ne savent strictement rien des autres !
Je n'ai même pas à me justifier sur les raisons d'alimenter mon petit blog, qui n'a aucune prétention journalistique et qui ne force personne à le visiter et à le lire. Moi précieux ? Parce que j'adopte un français écrit avec tout plein de mots dont vous ignorez sans doute le sens et parce que j'évite le plus possible les fautes d'orthographe ? (d'ailleurs vérifiez la votre, à Gibert-Jeune ils font des bescherelles pas chers). Et vous signez dans l'anonymat ?! Et bien si pathétique il y a dans l'histoire, c'est bien vous.
Et puis, le film "La-Haut' n'a rien de gamin : allez vous acheter un journal et lire les critiques dessus, vous verrez qu'il touche tout le monde. Enfin toute personne dont il reste un semblant d'humain à l'intérieur (pour avoir été un étudiant, vous manquez totalement d'ouverture d'esprit, ça fait peur).
Et pour casser vaguement des gens via internet, ne même pas signer son nom, avoir de graves à priori et juger sans connaître une personne, c'est qu'à mon avis, vous êtes un pauvre type. Je vous plains.
Tiens c'est drôle je croyais pourtant que le sujet de ce post devait porter sur le dernier film de Pixar mais il semble être devenu la tribune d'un mec frustré... Quoiqu'il en soit, si s'ouvrir sur la culture et sur le monde en général est une preuve de fainéantise, je dois dire qu'user son temps à déblatérer ce genre de foutaises est une belle preuve de misère intellectuelle... C'est un fait, se regarder le nombril en s'offrant comme un modèle de vertu peut ainsi être considéré comme une activité en dehors du bureau. Décidemment on en apprends tous les jours !
Allez mon Tom, continue tes critiques et fais nous encore partager tes émotions et émulations culturelles ! N'en déplaise aux vieux cons ! ;)
tien l'amoureux vient à la rescousse! comme c'est mignon!!! et je me suis mis en anonyme car on ne se connait pas... et n'y voyez aucune jalousie!! (et non pas mal baisé! :) ) c'est drole de voir les gens partir au quart de tour! j'en étais sur! j'adore voir les réactions!! (ça vient de mes cours de psycho, je vois une personne me dit tien celui là va réagir et je vois si je me suis trompé ou pas, je ne me trompe pas souvent, ça m'entraine) et pour tout vous dire la haut est un film d'animation qui me tente bien! et j'ai malgré tout aimé votre commentaire et j'irais le voir
Tu sais, je ne m'appelle pas Bernard Pivot et tout le monde, que ce soit les forts en thème ou les plus grands littéraires, font aussi des fautes d'orthographe. Disons que j'estime limiter les dégâts. Tu n'as jamais vu les brouillons de Flaubert ? Tu hallucinerais !
Alors au lieu de jeter votre venin sur les autres, apprenez à vous regarder dans une glace !
P.S : Et ce sera le dernier commentaire de ce genre, car mon blog n'est pas une réserve à crachats.
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