Maki à la Harumi 春美風の巻き (pour 2/3 personnes)
Voilà : j'y suis bien arrivé à cette période où l'on "fête" Noël au Japon. Je n'oublie pas les guillemets car Noël n'étant que purement commercial dans l'archipel (aucune magie mais une vente à outrance de tout ce qui fait penser à Noël), on ne le fête pas réellement, un fait qui plus est normal après tout car il ne s'agit pas de leur culture. Mais je n'ai pas pour autant baissé les bras, et j'étais bien motivé à vouloir marquer le coup. Résultat : je range tant bien que mal mon blues de ne pas être près de ma famille pour l'occasion et du coup, ma proprio et moi-même avons festoyé en préparant des maki faits-maison (arrosé de vin rouge pour ma french touch, on ne se refait pas !).
Il y a principalement deux sortes de sushi au Japon :
- les sushi même : ceux qui sont constitués d'un petit rectangle de riz auquel on superpose une garniture (nattou, poisson...)
- les maki : beaucoup plus connu par les occidentaux et répandus en Europe, ce sont les sushi qui sont enveloppés d'une algue avec dedans du riz et également une garniture.
Si le concept est simple à la base (on prépare du poisson et on coupe des légumes préalablement (mais vous mettez ce que vous voulez comme ingrédient tout en sachant qu'il faut que cela reste dans l'esprit japonais bien sûr), la façon de faire les maki se révèle beaucoup plus délicate qu'elle n'y paraît ! Ce n'est pas pour rien que faire des sushi est un véritable savoir-faire au Japon, voire un art.
Nos ingrédients ce soir : champignons, kanpyo (= sorte de cordon blanc que l'on pèle à partir du fruit d'une plante herbacée), crevettes, oeufs (cuits à la poêle avec du sucre, délicieux !) et une poudre de sucre et de poisson (à la couleur rosâtre).
Nos ingrédients ce soir : champignons, kanpyo (= sorte de cordon blanc que l'on pèle à partir du fruit d'une plante herbacée), crevettes, oeufs (cuits à la poêle avec du sucre, délicieux !) et une poudre de sucre et de poisson (à la couleur rosâtre).
Les secrets pour une bonne préparation : une hygiène impeccable (laver les légumes, ses mains sans arrêt), un riz bien collant (choisissez pour cela les riz "ronds"), et une bonne dose de patience. Car pour enrouler le maki (d'où son nom, le verbe maku signifiant "enrouler"), il faut un bon calibrage et une certaine dextérité : ne pas y aller trop lentement, ni trop vite, trop brusque ou pas assez brusque... Il faut "le juste milieu" d'où la difficulté.
Mais après 2 bonnes heures de préparation, voici le résultat :
Purement japonais, ce plat est tout simplement divin... Des sushi à Noël, quoi de plus farfelu. Mais ça en valait vraiment la peine. :-))
Et pour la petite touche dessert (tant qu'à faire), on fait couler le tout avec une délicieuse part de バウムクーヘン baumkuchen (issu de l'allemand, cela signifie littéralement "gâteau arbre", arbre car son aspect ressemble à celui d'un tronc, d'extérieur comme d'intérieur). Accompagné de quelques fraises et d'un thé, je n'ai qu'une chose à dire : Miam Miam ! Un vrai repas royal qu'on s'est fait là ! :-)) Comme quoi Noël est si important à mes yeux que j'aurais quand même réussi à le fêter, et cela même à l'autre bout du globe !
2 commentaires:
Wah, ça a l'air trop bon *w*
J'aime pas trop les maki mais sinon le reste...
Après comme tu m'as dit Noël au Japon c'est hyper commercial, mais c'est beau quand même.
Je te souhaites un joyeux Noël! =3
Merci ma royale Baronne :-))
Des maki faits-maison au Japon, crois moi, personne ne peut y résister ! *w*
Et Noël au Japon, c'est que le 24 au soir (pour les couples), pas le 25. Donc ici, ce n'était pas commercial ; juste un petit français qui n'avait pas envie d'attendre le prochain Noël pour le fêter sous prétexte qu'il était en Asie Haha
Noyeux Joël à toi aussi ^o^
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