Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, Chiyo, une petite fille japonaise, est arrachée à sa famille pauvre pour aller travailler comme servante dans une maison de geishas. En grandissant, elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Elle triomphe des pièges que lui tend sa rivale, la fourbe Hatsumomo et devient, après des années de travail, la légendaire Sayuri. Très belle, épanouie dans son art, elle fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n'a plus le droit d'aimer reste hantée par l'amour qu'elle porte, en secret, au seul homme qu'elle ne peut atteindre...
Difficile de commenter 2h20 de pure beauté. Le film est à regarder comme une véritable peinture vivante qui décrit le Japon des années 30 et plus particulièrement l'univers des geisha. On sent la minutie dans les moindres plans et le souci du détail dans chaque décors et costumes : des atouts au service d'une réalisation impeccable. On se fiche pas mal des actrices chinoises qui jouent des japonaises, et le fait que le film fut tourné dans la langue de Shakespeare : Mémoires d'une geisha se doit d'être regardé comme un contrepoint aux idées reçues que se fait l'occidental moyen sur les geisha. On apprend, on se cultive, on savoure chaque minute qui passe. Et sur grand écran, la magie opère son charme. On n'a jamais pris autant de plaisir d'être noyé sous cet amas de culture si différente de la nôtre. Le film est divisé en deux parties : avant et pendant la guerre. Avant : un Japon magnifié par ses traditions, fier de sa richesse culturelle. On suit le parcours d'une petite fille qui grandit et qui, contre toute attente, prend son destin en main et devient la légendaire geisha Sayuri. Pendant : un Japon colonisé par les Américains, qui imposent une culture dans une culture et efface toute authenticité du Japon d'Autrefois. Le réalisateur Rob Marshall n'hésite d'ailleurs pas à pointer du doigt son propre pays, qui a pendant la guerre fait disparaître à tout jamais une atmosphère et une manière de vivre que le Japon ne revivra plus. Enfin, la musique de John Williams est tout bonnement splendide. Elle sillonne le film comme une ombre, et donne beaucoup d'intensité aux scènes qui le constitue.
Difficile de commenter 2h20 de pure beauté. Le film est à regarder comme une véritable peinture vivante qui décrit le Japon des années 30 et plus particulièrement l'univers des geisha. On sent la minutie dans les moindres plans et le souci du détail dans chaque décors et costumes : des atouts au service d'une réalisation impeccable. On se fiche pas mal des actrices chinoises qui jouent des japonaises, et le fait que le film fut tourné dans la langue de Shakespeare : Mémoires d'une geisha se doit d'être regardé comme un contrepoint aux idées reçues que se fait l'occidental moyen sur les geisha. On apprend, on se cultive, on savoure chaque minute qui passe. Et sur grand écran, la magie opère son charme. On n'a jamais pris autant de plaisir d'être noyé sous cet amas de culture si différente de la nôtre. Le film est divisé en deux parties : avant et pendant la guerre. Avant : un Japon magnifié par ses traditions, fier de sa richesse culturelle. On suit le parcours d'une petite fille qui grandit et qui, contre toute attente, prend son destin en main et devient la légendaire geisha Sayuri. Pendant : un Japon colonisé par les Américains, qui imposent une culture dans une culture et efface toute authenticité du Japon d'Autrefois. Le réalisateur Rob Marshall n'hésite d'ailleurs pas à pointer du doigt son propre pays, qui a pendant la guerre fait disparaître à tout jamais une atmosphère et une manière de vivre que le Japon ne revivra plus. Enfin, la musique de John Williams est tout bonnement splendide. Elle sillonne le film comme une ombre, et donne beaucoup d'intensité aux scènes qui le constitue.
Être geisha, c'est avant tout être femme qui, à défaut de vivre sa vie en toute liberté, doit subir des concessions qui la dépasse : interdiction d'aimer, de faire honte à sa famille. Et c'est en cela que le film n'est parfois pas toujours très rose : elles vivent constamment dans la rivalité, sous pression, et ne doivent jamais faire savoir qu'elles sont opposées aux idées de ces supérieurs. "On ne devient pas geisha pour s'épanouir, se trouver. Si on devient geisha avant tout, c'est parce qu'on n'a pas le choix".
Pour conclure, je dirais simplement que ce film mérite d'être vu pour ce qu'il est : un magnifique divertissement qui éveille tous nos sens.
2 commentaires:
Merci de m'avoir fait découvrir ce film !
Alors, les américains: colonisateurs ou liberateurs ? C'est clair que le film donne une image assez sombre de la culture US.
Quant aux geishas, le film marque tout de même un lien constant du début à la fin avec le monde sombre de la prostitution. Pour faire passer quel message, je ne sais pas, mais le lien est bien là.
Besos coco
Ravi que le film t'ai plu. En même temps, on ne peut pas ne pas l'aimer !
Pour le lien avec la prostitution, vaste débat aussi. La seule chose qui y fait penser, c'est la cérémonie du "mizuage". En dehors de ça, ça n'a aucun rapport ;)
Bz Js !
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