Quatrième volet des aventures de notre Indiana international ! 1957 : en pleine guerre froide, Indiana échappe de justesse à des soviétiques qui l'avait kidnappé pour mettre la main sur une étrange relique. De retour à l'université, il rencontre Mutt, un motard pré-pubère qui lui propose de partir à la recherche du mystérieux crâne de cristal d'Akator, qui constituera sans doute la plus grande trouvaille archéologique.
Résumer le scénario dans ces quelques lignes seraient une erreur de ma part car je préfère vous laisser découvrir par vous même toute sa richesse. Après "La dernière croisade" réalisé vingt ans plus tôt, on retrouve donc le flegme du légendaire Indy. Et attention les yeux ! Les mauvaises langues vont diront sans doute que ce film les a déçu, ne retrouvant pas la quintessence magique des précédents opus. Je ne suis pas tout à fait d'accord. Spielberg a fait renaître son personnage sur grand écran après toutes ces années, et a pris le risque de toucher à sa propre trilogie pour en faire un épisode supplémentaire. Et c'est tout à son honneur. De plus, le commence-à-se-faire-vieu Harrison Ford a accepté de jouer en rendant hommage à l'un des plus grand aventuriers du grand écran ! Et autant dire d'emblée que les deux heures se mangent comme un quatre-quart au goûter : d'une seule traite ! On retrouve tous les ingrédients : aventure, aventure, aventure, cascades, poursuites, humour, décors grandioses.... et plus encore : des petits clins d'oeil disséminés ça et là. On retrouve aussi les grands thèmes de John Williams, mais aussi quelques nouveautés : nouvelle mission, nouveau méchant, nouveau continent. Cate Blanchett campe une soviétique ukrainienne très froide, mais assez peu charismatique au final. Et le Shia Leboeuf tente de remplacer la présence de Sean Connery, sans grand succès... Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal est à prendre pour ce qu'il est : un pur divertissement où l'on en prend plein les yeux et où l'on rigole bien. Car dans tout film d'aventures qui se respecte, il y a bien évidemment de grosses incohérences scénaristiques et cet Indiana Jones n'y échappe pas. Bref, rien de bien méchant à reprocher à ce volet si ce n'est une fin carton-pate bidon et grotesque, indigne de Spielberg qui a voulu peut être reproduire un trip Rencontre du troisième type de mauvais goût... Harrison Ford n'a rien perdu de sa forme (hormis des signes évidents de vieillesse, vingt ans ça ne sa cache pas !) et nous fait plaisir une ultime fois dans cette aventure puissante et extraordinaire : des effets visuels renversants, des paysages à se damner. Et en plus, la prochaine génération sera à coup sur verte de jalousie de voir que nous avons eu la grande chance d'avoir pu visionner sur grand écran un épisode d'Indiana Jones. Car, et prions le fortement, espérons que monsieur Steven ne poussera pas son produit marketing jusqu'au bout en réalisant un cinquième volet.
Tatataaaaaaa Tatatadaaaaaa !!! Tatataaa Tatatataaa !!!
2 commentaires:
De certains diront qu'il s'agit d'un bon divertissement qui se mange à pleine bouche en deux heures... Et bien désolé, mais Indiana Jones ne peut pas seulement être un bon divertissement.
Ce quatrième épisode est comme une coquille vide: cela manque de profondeur. On est loin des trois premiers qui etaient vraiment épatants ! Heureusement, c'est une belle coquille vide emballée par un joli chapeau d'effets spéciaux.
Ce qui manque à ce film, c'est un scénario valable. Entre les chutes d'eau à la Dinseyland, la ballade de Tarzan dans les arbres en compagnie de sa troupe de singes, et le retour d'ET à la fin, on sent que Spileberg a voulu se faire plaisir en panachant differents styles. Mais à trop panacher, on manque finalement de panache. Ne parlons pas de la trame qui n'est pas toujours très claire, des longueurs lors des scènes aux USA made in 60s, l'absence d'une vraie histoire d'archélogie bien servie par un minimum de recherches valables, et on obtient en effet un bon blockbuster américain. Décevant même si divertissant lors de la dernière demi-heure.
Saignant comme du rosbeef ton com' ! :)
T'es dur je trouve mais si c'est vrai que Spielberg a beaucoup misé sur les effets spéciaux pour masquer les failles. On retrouve pas le côté religieux du 1er volet, l'humour du second ou l'ésotérisme du troisième, mais on retrouve quand même l'aventure et c'est le plus important.
Allez, jouer un rôle pareil quand on a soixante ballets (avec toutes les pressions qu'il a du avoir), respect quand même lol :)
Biz
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